Nous avions entre sept et neuf ans. Après les escapades en forêt, les parties de cache-cache dans la zone désaffectée de la gare, les batailles rangées avec des épées en bois fabriquées chez le voisin menuisier, certains garnements du quartier lançaient des paris insensés.
Pour une cigarette ou quelques bonbons, il fallait croquer dans une limace ou un verre de terre.
Passer derrière la rambarde du pont qui enjambait la voie de chemin de fer et le traverser sans trembler au-dessus du vide, valait les applaudissements des spectateurs et une boîte entière de carambars, volée dans la boutique vieillotte de monsieur Tsakalelis.
Françoise promettait de montrer sa culotte à celui qui avait le courage de manger de la terre. Mais, comme elle soulevait trop vite sa jupe en profitant d’une seconde d’inattention dans l‘assistance, nous n’avions même pas le temps de bien voir. Voilà pourquoi les garçons préféraient avaler un bout de limace. Au moins la récompense était à la hauteur de l’effort et beaucoup plus concrète.
JAC, le 31 août 2013
Ce devait être des petites culottes marque PETIT BATEAU ...bien enveloppantes...montant jusqu'à la taille.
On ne devait pas voir grand chose ,mais l'attrait des filles ...
Quiquine.
Rédigé par : PAULUS PETIT JACQUELINE | 02/09/2013 à 11:51