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Gloire éternelle à Jean-Marc Roberts,
mon ami, mon copain
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Au temps où Jean-Marc Roberts régnait sur les Editions du Seuil, (il est aujourd'hui Pape chez Stock), je reçus de lui deux lettres à deux ans d'intervalle, en réponse à une soumission de deux manuscrits.
Entre Chien et loup et Le Rapt. Deux navets, soyons beau joueur!
Mais deux sujets très différents, vous l'aurez noté.
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Or dans les deux cas, le texte de la lettre est à peu près le même, ce qui est surprenant pour des messages qui se voulaient personnalisés jusqu'à l'outrance.
Maladresse (il le dit lui-même), ce qui est touchant. Variantes légères (retours à la ligne), ce qui est intelligent, faute d'orthographe (il ne sera pas retenue), ce qui confine au génie dans l'art de la manipulation de bonnes intentions.
En 1997, il publiait Méchant chez Grasset, une confession fabriquée en court roman. Un monument de 90 pages où le narrateur, déguisé en éditeur, s'amusait à sauter les écrivaines en herbe, puis à leur adresser des lettres de rupture qui ressemblaient aux miennes comme deux gouttes d'eau.
Edition, piège à c...
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Bienheureusement, je me suis consolé par la suite. N'est-ce pas mon vieux Fred qu'on a eu du bonheur?
Car rien ne vaut mieux que d'être servi par nous-mêmes, Les Auteurs Associés, éditeur. Edition, mot magique, mot sensible, une insoutenable légèreté du pouvoir.
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Et le bonheur continue de plus belle. Gaston, ce n'est pas rien!
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Recto
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Verso
On aura noté que cette carte de visite est fausse, mais que les deux lettres précitées sont rigoureusement authentiques.
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Joyeux Noël, bonne et heureuse année à vous aussi !
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la femme de l'écrivain pousse des cris vains
Rédigé par : jp | décembre 28, 2005 à 01:34 PM
J'en conclus qu'il n'en a rien Couté à Gaston! Hu! hu!
Rédigé par : lilizen | janvier 04, 2006 à 01:55 PM