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Sous le 38e parallèle, longitude Greenwich + 1 fuseau, il y a de tout.
Attention, la longitude est importante. Je suis à l'intersection de 38° 22' 15" N et 08° 30' 25" W. Pour être plus précis et plus cuistre à la fois, je déconseillerais d'habiter plus à l'est où l'influence atlantique se perd complètement, laissant la place à un climat continental. Evora, Beja rôtissent.
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Chez moi, à quelques minutes près, elle s'est déjà un peu perdue. Mais j'ai au moins un fleuve, le Rio Sado. Il n'a rien de sadique. C'est un long fleuve tranquille, un peu pourri tout de même, comme ils le sont tous: effluents, détergents et on en passe. Il n'y a pas si longtemps, des dauphins remontaient jusqu'ici.
Hulot président !
Quand je dis qu'il y a de tout, c'est qu'il y a de tout. Des jardins, des potagers, notamment, sans parler du riz, du sel et des pignons. Mais ce sont nos commerces de proximité qui fournissent le quotidien.
Gardons-les le plus longtemps possible, même si c'est une utopie euro-économique, un rêve de vieux cons dont je suis le roi. Vive le roi!
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Dona Irene
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Prenons soin de Dona Irene, par exemple, qui règne sur la loja Manuel Isaias, à l'enseigne de Pescanova. Si je n'y achète guère du poisson congelé, j'y trouve, à la fortune du pot, des sardines, des chinchards d'une fraîcheur exquise, pêchés la nuit précédente et distribuées à Sines. C'est là que Manuel Isaias, son fils, se fournit.
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Sardines de base
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Salades, légumes, fruits, proviennent en partie de la horta, du jardin do meu filho, se plaît-elle à dire. C'est ainsi que les courgettes, les aubergines, les tomates, les concombres, les patates, le persil, la coriandre, atterrissent dans mon assiette en direct, plus les oeufs du poulailler d'une autre voisine.
Que des saveurs.
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