-
Oeufs mollets, je connaissais bien, mais meurette, non. Il a fallu que JP me suggère cette sauce typiquement bourguignonne et me la recommande avec un maquereau, pour que j'essaye, d'abord par curiosité. J'ai compulsé, compilé des recettes pour finalement arriver à la conclusion que la meurette est à la portée de tout gourmand qui aurait sous la main, un fouet, une casserole en acier, des échalotes, des oignons, de l'ail, des lardons, de la farine et du vin rouge.
Inutile de développer la recette, on la trouve abondamment clonée sur le Net.
Plus "high-tech" est celle du regretté Bernard Loiseau. Après quelques essais de meurette simplex, je tenterai les oeufs pochés de Bernard Loiseau (lien en fin d'article). Qui n'ose pas...
-
-
Certes, il a fallu pleurer à chaudes larmes pour émincer finement oignon (nouveau) et échalotes, mais le résultat fut là, cela ressemblait en consistance et en fumets à ce que j'avais pu voir. J'ai quand même été saisi par la violence du violet dont Mijo dit qu'elle en serait presque suspecte.
-
- Confiture de questches?
- Negatif, chef, meurette !
-
-
A vrai dire, après réduction, c'est une confiture. Elle ne se tartine pas, elle est faite pour napper. On dit qu'elle tire son origine du boeuf bourguignon et qu'elle serait une réutilisation de la sauce restante d'un festin. C'est vraisemblable.
-
Pour une première, j'ai voulu faire simple. J'ai cuit des oeufs mi-mollets en cuisson lente, départ à froid, 28 minutes à 65°. J'ai regretté. J'aurais dû pocher des oeufs de la veille...Mes oeufs n'étaient plus à la hauteur de la meurette.
-
-
Puisqu'on parle de Loiseau Bernard...
Un rouge-gorge est venu se réfugier sur la lanterne au-dessus de ma porte. Pas farouche et même tout à fait enclin à dialoguer. On a parlé popote. A sa façon d'incliner sa tête deci, delà, j'en ai déduit que nous serions amis et que désormais, puisque nous nous étions mutuellement apprivoisés et qu'il savait tout de la meurette, il pourrait fienter tout à son aise sur le seuil.
-
-
Oeufs pochés en meurette selon Bernard Loiseau
Où l'on comprend que si les échalotes servent à confectionner la meurette, les oignons en compote sont un nid où disposer les oeufs.
-
Appendice et requête
-
Dieux des jardins, faites que ma ciboulette lève et dites au bounhoume qui arrose sans ma permission (tout en croyant bien faire), qu'il y aille mollo avec le tuyau, car ça tue les pousses. Ah mais !
Le jardinage est un art délicat, pas du gros-oeuvre.
-
Pour information, ce n'est pas un rougegorge mais une hirondelle des cheminées également appellée hirondelle rustique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hirondelle_rustique
Cordialement.
Rédigé par : François | 18/12/2010 à 14:58
Alors, si Bernard décide de s'installer c'est que l'installation est réussie. Faudrait peut-être prévoir un perchoir? ;-P
Rédigé par : Louise (Gato Azul) | 13/03/2008 à 12:51
Il faut toujours avoir les oeufs à la hauteur de la meurette , mais prendre son temps sinon on a les yeux pochés.
Rédigé par : Jac | 06/03/2008 à 14:36
Quand le maquereau est beurré , la maquerelle est meurette.
Rédigé par : Jac | 06/03/2008 à 14:31
Je dois avouer que je n'en ai jamais mangé !
Rédigé par : Fabienne | 05/03/2008 à 21:02
c'est pourquoi tu appelles L'oiseau Bernard ?
Rédigé par : jp | 05/03/2008 à 19:37