(Père Noël, quand tu descendras de ta moto...)
Père Noël, quand tu descendras de ta Twingo, de ton bureau de Loto, de ta musique Techno, une seule chose me comblerait de joie : un Noël sans whisky ni cadeaux payables en 10 mensualités.
Un Noël débarrassé de commandes lancées six mois à l’avance, cochées sur des catalogues que le facteur bourre dans nos boîtes à lettres.
Au diable les poupées fabriquées en Chine avec du mauvais plastique, bonnes à jeter le lendemain à la poubelle !
Ne réservons pas meilleur sort aux chèques glissés dans des enveloppes. Ils font de nos enfants des futurs traders. On les voit, armés de leur calculette, s’isoler dans les coins pour recompter discrètement la recette du jour.
Pitié ! Plus de Noël interminable à attendre l’oncle Arthur qui imite si mal ta démarche de vieillard.
J’aimerais, si ce n’est pas trop te demander, un repas simple, débarrassé de toutes les mixtures grasses qui vous mettent le foie en capilotade pour des semaines.
Pas de hurlements, pas de sono grinçante, ni de danses de névropathes. Epargne-moi l’achat de boules Quiès : je les oublie chaque année.
J’aimerais tant une nuit de Noël dans un petit village des Vosges, avec un peu de neige sur les sapins pour éclairer les familles qui descendent les ruelles en luge.
Alors je cesserai de transpirer tous les 25 décembre dans les ruines des temples d’Angkor, sur les marchés aux poissons de Zanzibar ou au milieu des nomades d’Ethiopie.
Enfin je participerai avec joie à la fête.
(Un Noël...dans ce paysage-là, par exemple. Merci à M.J. blog de randonnées "calisthee", http://calisthee.space-blogs.com)
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