Que peut-on visiter d’intéressant à Saint-Pierre ?
Certes, il y a le Buffet de la Gare, ex-terminus de la ligne de chemin de fer, qui reliait jusqu’en 1976 le nord au sud. Mais des autorités à la sensibilité artistique limitée ont préféré passer allègrement une couche de peinture glycéro rose dragée sur la patine ocre des murs qui faisait pourtant, il y a peu encore, le bonheur des photographes.
Le temple chinois ? Les rares touristes qui osent affronter les embouteillages du quartier ou le bruit assourdissant des bulldozers et des tractopelles, n’y portent qu’un regard discret : en l’absence d’information précise, ils pensent entrer dans un restaurant ou un local mystérieux interdit.
Il y a bien encore quelques vieilles maisons créoles, mais leur bois est tellement vermoulu qu’il est déconseillé de s’en approcher, sous peine de les voir s’écrouler au moindre éternuement.
Il est pourtant un lieu qui mériterait toute l’attention des vacanciers de bon goût : la boulangerie-pâtisserie « Chez Pieter ».
Situé à deux pas d’un lycée, de deux collèges, et d’une école primaire, ce refuge jaune bouton d’or, fait restaurant, salon de thé, cafétéria, point de rencontre et même salle d’étude en attendant le bus ou l’arrivée de papa.
On y vient pour se rafraîchir en lisant les journaux, distribués au hasard sur les tables. Les carafes d’eau et les verres sont entreposés dans un buffet « vieille France », qui ressemble beaucoup à celui de nos grands-mères.
Il n’y a qu’à se servir.
Quand des collégiens fêtent un anniversaire, Pieter apparaît, ventre aussi généreux que le nombre de bouteilles de coca qu’il offre à la tablée.
Ce salon de thé est une institution dans la ville et mérite à plus d’un titre les éloges : c’est un havre de paix et d’utilité publique.
JAC, le 5 novembre 2011
Un boulanger convivial comme on aimerait en connaître .
Un boulanger et une boulangère ,comme chantait JOE DASSIN ?
Quiquine .
Rédigé par : PAULUS PETIT JACQUELINE | 09/11/2011 à 13:11