Depuis quelques jours la Réunion est agitée. La chaleur est étouffante. Deux cyclones ont regardé l’île d’un sale œil, puis ont vaqué ailleurs à leurs affaires. Mais il y a surtout une grogne qui monte de jour en jour au sujet du prix du carburant.
Comme des camions bloquent l’entrée et la sortie du dépôt d’essence, le préfet a envoyé ce matin une compagnie de CRS, venant de métropole.
Il est 14 heures. Il fait 34 degrés à l’ombre. Or, il n’y a pas d’ombre. Les policiers, engoncés dans leur accoutrement d’hiver et fraîchement débarqués des récentes tempêtes de neige, semblent souffrir de la chaleur.
Certes, ils frappent comme d’habitude sur leur bouclier pour effrayer la foule, mais aujourd’hui, le cœur n’y est pas.
Ils ont soif.
Ils le font savoir autour d’eux.
Auraient-ils oublié d’emporter dans leurs camions des réserves d’eau ?
Ils réclament des bouteilles aux manifestants ! Ceux-ci refusent.
C’est alors que, sur les ondes de l’inévitable radio Freedom, le maire de la commune du Port, tel ce fameux « père au sourire si doux », demande à ses troupes de « donner à boire à ces pauvres blessés».
Un peu d‘humanité, deux ou trois boissons fraîches, quelques vers de Victor Hugo, rendent les combats plus nobles sur les barricades.
JAC, le 22 février 2012
Et qui criera CARAMBA ?
heureusement, le ciel a envoyé une pluie bienfaisante qui calmera sans doute les esprits échauffés ? On le souhaite vivement, les autorités vont sans doute se laisser fléchir ?
Elections Présidentielles obligent !!!
Vus de la Métropole, ces incendies et pillages sont effrayants .
Quiquine .
Rédigé par : PAULUS PETIT JACQUELINE | 23/02/2012 à 16:50